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Échos de la rechercheRetour sur la cinquième Biennale d’ethnographie de l’EHESS, le rendez-vous de l’enquête ethnographique, au Campus EHESS Marseille

La cinquième édition de la Biennale d’ethnographie de l’EHESS (BEE) s’est tenue sur le Campus EHESS Marseille, les 26 et 27 septembre 2022. Portée par de jeunes chercheuses et chercheurs issus de différentes disciplines des sciences sociales, elle vise à offrir un espace de réflexion et de discussion sur l’enquête ethnographique. Cette année, la BEE a rassemblé près de deux cents personnes autour de douze ateliers thématiques, favorisant les rencontres et les échanges entres doctorantes, doctorants, chercheuses et chercheurs de Paris et Marseille notamment. L’anthropologue Giorgio Blundo, codirecteur du Centre Norbert-Elias, y était invité pour présenter ses travaux lors de la conférence plénière « Sur la piste des motos entre la Chine et l’Afrique : une ethnographie globale ».
Rencontre avec Davide Cacchioni (Centre Norbert Elias/EHESS), Guillaume Gass-Quintero (CEMS/EHESS – Max Weber Kolleg, Erfurt) et Aude Franklin (CEMS/EHESS), doctorants membres du comité d’organisation, accompagnés de Daniel Céfaï (CEMS/EHESS), initiateur de l'événement, et Eloi Ficquet (CéSor/EHESS), tous deux membres du comité de pilotage. Ils reviennent dans un entretien croisé sur les origines de la BEE et ses enjeux, et partagent leur expérience de cette cinquième édition.
En quoi consiste la Biennale d'ethnographie de l'EHESS et comment est-elle organisée ?
Daniel Cefaï : La Biennale est née en 2014. J'avais bien aimé l'Ethnography Conference (EC), à la naissance de laquelle j'avais assisté au département de sociologie de l'Université de Chicago, tout au début des années 2000 – une journée et des discussions en présence d'un invité extérieur. Je me souviens que Michael Burawoy, qui venait de coéditer Ethnography Unbound et Global Ethnography, avait été invité, sans doute par Leslie Salzinger. Le désir de créer quelque chose de semblable m'était resté et, en 2013, nous avons eu une réunion avec quelques collègues. C'est avec Eloi Ficquet, avec qui nous nous connaissions de l’Université Paris Nanterre et qui avait contribué à la traduction en français de plusieurs textes d'auteurs anglais et américains réunis dans le volume L'Enquête de terrain, que j'avais publié à La Découverte en 2003, que nous nous sommes lancés. Nous avons créé quelque chose de différent de l'EC de Chicago : deux journées pleines, avec des séries d'ateliers en parallèle, des discutants confirmés pour chacun des ateliers, une organisation copilotée avec des doctorantes et doctorants de l’EHESS (plus tard, les Rencontres annuelles d'ethnographie se sont ouvertes à des jeunes chercheurs de tout le monde francophone), et deux conférences en nocturne avec des invités (la première année, Jack Katz et Alessandro Monsutti). Les organisateurs d'ateliers ont pour charge de concevoir un atelier, d’en définir la thématique, de rédiger et diffuser un appel à communications, de sélectionner les propositions reçues et de prendre part à tous les aspects concrets de l’organisation de l’événement. Jusqu'à la conception de l'affiche (sauf la première année où Eloi avait bricolé un montage surréaliste avec une girafe à Manhattan, en face d'un groupe d'étudiants de Chicago – une photo d'archive). Toutes ces expériences pratiques font partie intégrante de la formation au métier de chercheur.
Eloi Ficquet : La première édition s'est effectivement tenue en 2014. La première affiche était artisanale, c'est vrai, comme un collage dadaïste, ahah ! Nous avions été attentifs à panacher les disciplines – à respecter un ratio de sociologues et d'anthropologues, tout en invitant d'autres disciplines à y participer (géographie, éthologie, science politique, etc.). À l’époque il s’agissait de rencontres annuelles qui se sont poursuivies en 2015 et 2016, mais le rythme était intensif. Il fallait tout de suite se relancer dans la préparation des rencontres suivantes, à peine après la clôture. Trop compliqué, trop chronophage. Et la difficulté était de mobiliser des membres du personnel administratif pour commander les billets et réserver les chambres d'hôtel, en plus de leur temps de travail (Joëlle Caugnon et la cellule du Centre d’études sur les mouvements sociaux - CEMS s'en était occupé initialement, en 2018, Florence Delteil du Centre Georg Simmel a pris la relève). Nous sommes alors passés à un rythme biennal. La quatrième édition eut lieu en 2018 et la cinquième devait se tenir en 2020, en contigüité avec le festival des sciences sociales Allez Savoir, à Marseille. Tout était prêt, mais la pandémie a obligé à reporter sa tenue, jusqu’à pouvoir relancer un nouvel appel l’an dernier. Les doctorantes et doctorants et les post-docs ont répondu à nouveau avec des propositions nombreuses et diverses qui témoignent de la vitalité des recherches ethnographiques, malgré toutes les difficultés rencontrées par les chercheurs de terrain ces dernières années.
Comment se sont passés les ateliers de la BEE 2022 ? Quels thèmes y ont été abordés ?
Aude Franklin : Les douze ateliers, à raison de trois le matin, trois l'après-midi, ont versé sur une diversité abondante de thématiques : l'amour, l'écologie au quotidien, les mobilisations collectives, la bureaucratie au niveau de la rue, les pratiques langagières, l'enquête en contexte autoritaire, l'ethnographie de laboratoire, les filières socio-économiques, l'urgence climatique, la recherche participative, la restitution aux enquêtés. Et, comme à chaque fois, un atelier d'anthropologie visuelle. Cette diversité thématique se superpose à l'hétérogénéité des approches réflexives de l'ethnographie et la multiplicité des dispositifs d'enquête proposés. Ces considérations de la démarche ethnographique s'ancraient dans des contextes culturels et géographiques divers (Afrique de l'Est, de l'Ouest, Asie du Sud-Est, Moyen-Orient, Europe de l'Est...). Il s'agissait, in fine, de décloisonner la pratique de l'enquête par immersion, tout en stimulant une réflexion collective par-delà les frontières disciplinaires et géographiques.
Davide Cacchioni : Toutes les communications ont témoigné d'une pratique engagée de la recherche ethnographique. En particulier les questions de réflexivité et de positionnalité, à plusieurs étapes du processus ethnographique, ont eu une place importante dans l'ensemble des travaux de la Biennale. Les discutants ont grandement enrichi ces discussions en invitant les participants à revenir sur les concepts employés pour faire parler le terrain, en évoquant des points de comparaison et en permettant d'appréhender les communications sous des angles nouveaux. Les débats entre les participants ont été des moments riches où les thématiques des ateliers et les communications proposées ont dialogué en profondeur avec les sensibilités du public. Ce sont ces échanges entre chercheuses et chercheurs, débutants ou confirmés, qui m'ont le plus impressionné. Dans ce sens, la Biennale a permis un fort engagement réflexif sur la pratique ethnographique.
Guillaume Gass-Quintero : Outre les ateliers en journée, les soirées ont constitué des temps forts de cet échange dont parle Davide. Le premier soir, une conférence a été donnée par Giorgio Blundo, anthropologue et co-directeur du Centre Norbert-Elias. Et pour la soirée de clôture, le film Surya (2008) a été projeté en présence du réalisateur Laurent Van Lancker. Tandis que l’enquête multisites de Giorgio Blundo nous mettait sur la piste de la filière des motos de fabrication chinoise importées au Togo et nous projetait au cœur d’une « ethnographie globale », le film Surya nous plongeait dans une ambiance onirique, par la restitution créative d’une épopée, une sorte de mythe universel, co-inventée dans la rencontre avec des conteurs populaires entre l’Europe et l’Asie. Deux expériences absolument stimulantes qui mettent en évidence, une fois de plus, la porosité de la frontière entre pratique scientifique et expression artistique, semée de lignes de fuite, et qui nous invitent à questionner nos propres démarches d'enquête, de description, de narration et de restitution.
Atelier de la 5e Biennale d'ethnographie de l'EHESS (EEE). © Lisa George
Conférence de l'anthropologue Giorgio Blundo « Sur la piste des motos entre la Chine et l’Afrique : une ethnographie globale ». © Daniel Céfaï
Cet événement est porté par de jeunes chercheuses et chercheurs. Pourquoi est-ce-important de montrer la recherche ethnographique à travers les travaux de doctorantes et doctorants ?
Eloi Ficquet : À l'origine de la BEE, et dans ce qui motive sa poursuite, il y a une volonté de favoriser le passage entre l'enquête et la collecte de données et l'écriture de la thèse. Ce passage peut être une épreuve difficile dans un parcours doctoral, surtout que le travail de thèse est souvent un travail isolé. Les moments de rencontre et d'échange entre doctorantes, doctorants et des chercheuses et chercheurs pour entendre et discuter leurs restitutions d'enquête permettent de rompre cela et favoriser la réintégration des ethnographes de retour du terrain sur les plans social et professionnel. Cette prise en considération des exigences spécifiques au travail d'enquête dans la formation à la recherche, du master au doctorat est le sens du programme FIELDDS (Formation interdisciplinaire aux enquêtes de longue durée sur les dynamiques sociales), programme pilote de l'EHESS financé par le ministère de tutelle jusqu'en juin 2023, qui a permis de soutenir la biennale cette année ainsi que plusieurs enquêtes collectives dans dix formations de master où l'enquête de terrain en sciences sociales est au cœur des apprentissages.
Daniel Cefaï : Oui, je tiens à préciser qu'il faut espérer que FIELDDS soit reconduit d'une façon ou d'une autre. Notre financement a toujours reposé sur le soutien des laboratoires des membres du Conseil d'organisation et sur une petite aide de l'École doctorale – l'ensemble des responsables d'ateliers. Il a dépendu un temps du labex Tepsis, et FIELDDS a pris la relève. Ce serait formidable de pouvoir pérenniser cet événement, où 75 personnes prennent la parole et qui est suivi par 150 à 200 personnes selon les éditions. Ce doit être l’un des plus importants événements auto-organisés par les étudiants de l'École, sans doute aussi celui qui attire le plus de public, et il devient urgent de lui donner la place institutionnelle qu'il mérite. Eloi en a bien rappelé les enjeux de formation. Une autre considération initiale était de promouvoir l'ethnographie en tant que telle, de créer une agora ethnographique à l'échelle francophone (ce que fait aussi une revue comme ethnographiques.org), et surtout de valoriser la pluralité des styles ethnographiques – différentes disciplines et sous-disciplines, différentes écoles et traditions. Le dénominateur commun que nous tentons de maintenir est l'enquête par observation et participation, répétées et prolongées, la tenue d'un journal de terrain, et le travail de description (textuelle, photographique, audiovisuelle...) dans lequel s'ancrent narration et analyse. Pour le reste, tout est ouvert !
Que retenez-vous de cette cinquième édition et des réflexions autour de l'enquête ethnographique ?
Aude Franklin : La Biennale contribue à la circulation de savoirs originaux et vivants. Personnellement, j'y ai beaucoup appris. Ces deux journées ont été le lieu possible de rencontres stimulantes, aussi bien personnelles que scientifiques, favorables au développement de réseaux de collaborations et d'échanges scientifiques. L'événement se poursuit aujourd'hui par la promesse de futures dynamiques de coopération scientifique. Certains ateliers se meuvent ainsi déjà en projets d’écriture, de journées d’études ou de conférences prochaines. Par exemple l'atelier Filières va organiser une journée d'études à la Vieille Charité : « Matérialités, imaginaires et connexions socio-écologiques dans les chaînes de production », le 30 novembre 2022.
Guillaume Gass-Quintero : C'est vrai que la BEE est un moment important pour les doctorantes et doctorants ainsi que pour les jeunes chercheuses et chercheurs. Alors que nous sommes la plupart du temps isolés (le travail intellectuel est, presque par nature, un travail solitaire), elle nous permet de valoriser notre travail en le soumettant à la discussion collective. Mais la BEE mobilise, plus largement, une communauté de recherche soucieuse de la pratique ethnographique. Ce dernier point me semble essentiel. De fait, l’organisation de la BEE est guidée par la conviction que ce n’est qu’au sein d’une communauté stimulante, riche de l’expérience diverse et connectée de ses chercheuses e chercheurs, que la pensée et la recherche sont à même de trouver leur meilleure expression. Dans ce sens, la Biennale est aussi porteuse d'un projet éthique : fédérer une communauté d'enquête, d'expérience et d'action, autour d'un souci commun. Nous savons que le monde universitaire se transforme aussi de l'intérieur par des mouvements, et la Biennale est une intervention au sein du paysage de la recherche en sciences sociales.
Davide Cacchioni : La rencontre entre doctorantes et doctorants de Paris et de Marseille a représenté une grande richesse pour la Biennale et, plus largement, pour la vie interne de l'École. En tant que doctorant à l'EHESS Marseille, je peux témoigner du plaisir, fortement ressenti à la Vieille Charité, à accueillir et faire la connaissance des collègues en provenance de Paris. Cela participe aussi au processus d'intégration du Campus EHESS Marseille à la vie de l'École. La Biennale se tenait au lendemain du festival et elle a pu manifester une sorte de continuation de ce moment fort de la programmation scientifique de l'École, tout en gagnant en visibilité. Les équipes des formations et des laboratoires ont été fortement mobilisées et nous tenons aussi à les saluer et les remercier.
Daniel Cefaï : Il faut aussi souligner et se réjouir de la diversité des participantes et participants venant de toute la France et quelques internationaux, moins cette année que les autres. Il faudra relancer à nouveau les collègues suisses et belges, et pourquoi pas québécois. La Biennale est devenue un rendez-vous important pour l'ethnographie au niveau national. Et le succès de cette session est aussi dû au cadre marseillais, à la beauté de la Vieille Charité – même si les conditions d'accès et la limite de taille y rendent les choses parfois un peu compliquées. Nous y avons reçu un accueil hors pair. Il faut encore remercier les services pédagogiques, gestionnaires et logistiques des équipes, à Paris et à Marseille, en particulier la formation Recherches comparatives en anthropologie, histoire et sociologie (RCAHS) du Campus EHESS Marseille, sans qui rien n'aurait pu se faire. Cette année-ci, le gros du travail a été accompli par Marie Coutant, Véronique Pierson, Michèle Smajda, Zouhour Ben Salah, avec un coup de main précieux dans les derniers préparatifs de Lisa George, Nawel Khalil et Arnaude Cariou. Et remercier aussi les collègues qui, ponctuellement, incitent certains de leurs doctorants qui pourraient être intéressés par l'expérience, à postuler comme organisateur ou comme communiquant, et qui acceptent eux-mêmes de prendre une journée ou deux pour venir discuter avec eux.
Pour finir, quelle a été votre expérience en tant qu'organisateurs ? Qu'avez-vous appris dans l'organisation de cette biennale et des échanges avec les différents participants ?
Davide Cacchioni : Personnellement je retiens un fort sentiment de gratitude vis-à-vis de toutes les participantes et tous les participants à la Biennale. Elle nous a donné l'occasion de collaborer dans la fabrication de connaissances scientifiques. Se retrouver, discuter ensemble, partager doutes et intérêts communs est un exercice de plus en plus nécessaire. L'individualisation néolibérale des parcours de recherche et des canaux de recrutement, en effet, doublée de la pandémie et des différentes crises que nous vivons, semble pouvoir mettre à mal ces dynamiques de collaboration qui sont au fondement de l'existence même d'une communauté scientifique. Des moments de partage et d'échange tels ceux que nous venons de vivre configurent un contre-mouvement précieux.
Aude Franklin : Ma participation en tant que coorganisatrice à la BEE correspond à un moment charnière dans ma trajectoire de doctorante. Je revenais tout juste d’un terrain d’enquête, le dernier peut-être, qui sait. Les questionnements propres à la production du matériau ethnographique, les enjeux éthiques et affectifs qui s’y logent, étaient au cœur de mes préoccupations. Contrairement à une journée d’étude ou un colloque « classique », dont la participation se définit souvent sur la base d’une appartenance géographique et/ou thématique commune, la BEE connecte des approches et des parcours divers, ancrés dans des terrains récents et en cours. De mon point de vue, c’est aussi la part d’inattendu de ces rencontres qui contribue à l’effervescence de cette journée. Nul doute que l’originalité des enjeux soulevés, l’apprentissage de l’organisation d’un tel évènement, la richesse des ateliers et des discussions scientifiques et personnelles, trouveront des échos dans les suites de mon parcours scientifique.
Guillaume Gass-Quintero : Pour moi, un autre élément important (peut-être aussi circonstanciel), tient au fait que la Biennale s’est tenue à un moment où plusieurs d’entre nous rentrions de nos terrains après de longs séjours. Nous avons donc pu mettre en commun cette expérience du retour, qui est toujours complexe à vivre, et réfléchir ensemble sur les processus de détachement et d’engagement à distance qui ponctuent le rythme de l’enquête ethnographique. L'enquête ethnographique est, de fait, marquée par ce mouvement entre un « ici » et un « là-bas », au cours duquel on habite plusieurs mondes simultanément et où l’on se découvre traversé par des identités hétérogènes (ce qui peut être, parfois, très déstabilisant). Pour moi qui rentrais la veille de Colombie, c’était tout à fait crucial de rencontrer des amies, amis et des collègues en prise sur cette même expérience. La Biennale m’a aidé à accomplir cette prise de distance, à réfléchir dessus et à mettre en forme et en sens ce que j'avais vécu sur le terrain.
Bien que cela ne fasse pas partie du projet initial de la Biennale, cela montre combien cette expérience est formatrice, parfois aussi de façon inattendue… Une autre conséquence, outre l'acquisition d'un certain savoir-faire, c’est le désir d’organiser quelque chose de semblable en Colombie et, pourquoi pas, à échelle latino-américaine. Après tout, habiter une pluralité de mondes sociaux c’est aussi, d’une certaine façon, agir en passeur entre les uns et les autres.
Eloi Ficquet : Les apprentissages peuvent se nicher partout. Ainsi le présent entretien est le résultat d'une écriture collaborative sur framapad. Paradoxalement, l'exercice, plutôt fictif, ne ressemble en rien aux exigences de l'entretien ethnographique, dans lequel il faut être attentif à laisser librement cours à la parole de l'interlocuteur, tout en l'encourageant par l'écoute et quelques relances bien senties à aller plus loin dans le partage de ses expériences et pensées. Nous ne nous serions sans doute pas exprimés tout à fait dans les mêmes termes en situation réelle d'entretien, et pourtant il se joue dans l'entretien en écriture partagée des dynamiques de véracité inattendues et intéressantes à observer. Ce sont certainement des nouveaux terrains ethnographiques qui inspireront les participants à la Biennale dans le futur !
Ces rencontres reçoivent le soutien du programme FIELDDS (Formation interdisciplinaire aux enquêtes de longue durée sur les dynamiques sociales), de la direction au développement de la recherche et de l’École doctorale de l’EHESS, ainsi que de plusieurs centres de recherche : le Centre d’étude des mouvements sociaux (CEMS), le Centre Norbert Elias, l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris) et le Centre Georg Simmel.