Soutenance de Hae Ran Kim-Lescarret

Hae Ran Kim-Lescarret a soutenu sa thèse de sociologie, intitulée

« Être salarié âgé dans une société en mutation. Le cas de la Corée dans une perspective comparée »

et préparée sous la direction d'Anne-Marie Guillemard, le 29 mars 2006, à l'EHESS,

devant un jury compposé de :

♦ M. Jean-Claude Barbier, Directeur de recherche au CNRS,

♦ M. Frédéric Lesemann, Professeur à l'INRS-Canada

♦ M. Vincent Caradec, Professeur à l'université Lille 3

♦ M. François-Xavier Merrien, Professeur à l'université de Lausanne

♦ Mme Anne-Marie Guillemard, Directrice de recherche, Professeur à Paris 5 (directrice de la thèse)
Résumé de la thèse

Pour la Corée, trois âges constituent les repères importants dans la deuxième partie de la vie : 54, 68, 76. Un âge pour quitter la première carrière, un âge pour quitter définitivement le marché du travail et un âge pour quitter la vie. Ce parcours individuel est un phénomène révélateur de la vie dans le monde du travail. Dans une perspective comparée , notre étude s'est efforcée de chercher les spécificités coréennes, en matière de politiques sociale et d'emploi visant la seconde carrière. Il s'agissait d'étudier la manière dont ces configurations politiques, spécifiques à la Corée, formatent les trajectoires individuelles de fin de carrière. Un effet combiné des systèmes de retraite obligatoire et de retraite d'honneur pousse les salariés âgés en dehors de leur première carrière de plus en plus tôt sans pour autant que le système de protection sociale ne soit capable de leur venir en aide efficacement. Ainsi, une “seconde carrière” devient la norme sociale en Corée.