Soutenance de thèse de Constance Rimlinger

Constance Rimlinger a soutenu sa thèse de doctorat intitulée

« Féministes des champs : l’espace de la cause écoféministe au sein du mouvement de retour à la terre. France, États-Unis, Nouvelle-Zélande. 1970-2019 »

et préparée sous la direction de Geneviève Pruvost, le vendredi 12 novembre 2021, à l'EHESS, à 14h, devant un jury composé de :

♦ Irene Becci, professeure à l’université de Lausanne

♦ Michel Lallement, professeur au Conservatoire national des arts et métiers

♦ Delphine Naudier, directrice de recherche au CNRS, Université Paris 8 (rapporteure)

♦ Sylvie Ollitrault, directrice de recherche au CNRS, Sciences Po Rennes (rapporteure)

♦ Geoffrey Pleyers, chercheur FNRS et professeur à l’Université catholique de Louvain.

Résumé

La thèse porte sur les interrelations entre l'engagement féministe et l'engagement écologiste de personnes appartenant à des minorités sexuelles ou de genre créatrices d'écolieux qui sont à la fois des lieux de vie, de travail (notamment agricole) et de diffusion de modes de vie alternatifs s'inscrivant dans une démarche de décroissance et de simplicité volontaire. À partir d’une approche localisée et comparée combinant plusieurs mois d’ethnographie multisituée dans des lieux en France, aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, et la réalisation d’une quarantaine d’entretiens, cette recherche interroge les différentes articulations théoriques et pratiques bâties par les actrices entre leurs engagements féministes, écologistes et en faveur de la communauté LGBTQ+, ainsi que la manière dont ce polyengagement se configure autour d’une politisation du mode de vie