Marie-Aurore Ghis Malfilatre

znevr-nheber.tuvfznysvynger@rurff.serf.ssehe@ertaliflamsihg.erorua-eiram

Jeune docteureCentre d'étude des mouvements sociaux

► Membre associée – “jeune docteure” du CEMS ayant soutenu sous la co-direction de Daniel Cefaï et d’Annie Thébaud-Mony en décembre 2018.

Thèse financée par une allocation de recherche doctorale du DIM GESTES (Groupe d’études sur le travail et la souffrance au travail) de 2012 à 2015.

► Maîtresse de conférences contractuelle en sociologie à l’UFR de Médecine et Sciences de la Santé de Brest (septembre 2020 – août 2021).

► Post-doctorante INSERM (IRIS : UMR 8156-U997, CNRS, EHESS, USPN) de janvier 2019 à août 2020. Visiting Postdoctoral Scholar à l’Université de Stanford de janvier à mars 2020 avec le financement du France-Stanford Center for Interdisciplinary Studies.

Statuts d’enseignante dans le supérieur

2020-2021 – Maîtresse de conférences contractuelle en sociologie à l’UFR Médecine et Sciences de la Santé de Brest (192h)

2017-2020 – Enseignante vacataire à Sciences Po Grenoble et à l’école de kinésithérapie du CHU de Grenoble (158h)

2015-2017 – ATER à mi-temps à Sciences Po Grenoble et à l’Ecole de journalisme de Grenoble (EJDG) (192h)

2014-2015 – Monitrice à l’Université de Paris-Est-Créteil (60h)

Domaines d'enseignement

♦ Sociologie générale

♦ Sociologie et anthropologie de la santé

♦ Sociologie des mobilisations collectives

♦ Sociologie des organisations

♦ Méthodes de recherche en sciences sociales : histoire orale, entretiens, ethnographie, archives, construction d’objet, analyse de données, écriture, encadrement de mémoires

Thèmes de recherche

Mes recherches articulent plusieurs domaines de la sociologie et de l’histoire : histoire et sociologie de la santé au travail, sociologie de l’expertise et des controverses, action publique et mobilisations collectives.

Ma recherche post-doctorale porte sur la connaissance et la reconnaissance des pathologies – professionnelles et environnementales – radio-induite et l’accès au droit à la réparation dans une perspective comparative entre la France et les États-Unis de la Seconde Guerre mondiale à nos jours. Soutenue en décembre 2018 à l’EHESS, ma thèse étudie les mobilisations contre les risques du travail dans l’industrie nucléaire en France entre 1968 et 2018. Elle éclaire la dynamique des actions syndicales et des processus d’alertes médicales et scientifiques engagés depuis les exploitations nucléaires. Elle contribue à mieux comprendre la faible visibilité sociale des enjeux de santé au travail.

La thèse a été soutenue le 13 décembre 2018. Plus d'information ici : http://cems.ehess.fr/index.php?4265

Publications

Coordination de dossiers dans des revues à comité de lecture

♦ « Santé au travail, santé environnementale : quelles inclusions, quelles exclusions ? », Sociétés contemporaines, n° 119, 2020/3, Dossier coordonné avec Renaud Bécot et Anne Marchand (à paraître).

♦ « Problèmes publics : Enquêter en pragmatistes. », Sociologie et sociétés, Dossier coordonné avec Daniel Cefaï, Kamel Boukir et Céline Véniat, Vol. 51, n°1-2, 2019.

Articles dans des revues à comité de lecture

♦ Ghis Malfilatre Marie, « Les travailleurs de l’atome dans l’opposition au nucléaire : savoirs syndicaux, contre-expertise et citoyenneté au travail », Sociétés contemporaines, n° 119, 2020/3 (à paraître).

♦ Ghis Malfilatre Marie, « De l'expérience ouvrière des risques au problème public des déchets nucléaires. L’enquête filmique "Condamnés à réussir" comme catalyseur », Sociologie et sociétés, Vol. 51 – n°1-2, 2019.

♦ Ghis Malfilatre Marie, « The impossible confinement of nuclear work: Professional and family experiences of subcontracted workers exposed to radioactivity », Travail et emploi, n°149, 2017, (Traduction intégrale de l'article de Travail et emploi, n°147, 2016, p. 101-124.)

♦ Ghis Malfilatre Marie, « La CGT face au problème de la sous-traitance nucléaire à EDF. Le cas de la mobilisation de Chinon (1987-1997) », Sociologie du travail [En ligne], Vol. 59 - n° 1, 2017, http://sdt.revues.org/570

♦ Ghis Malfilatre Marie, « L’impossible confinement du travail nucléaire. Expériences professionnelle et familiale de salariés sous-traitants de l’industrie électronucléaire en France. », Travail et emploi, n°147 (3), 2016, p. 101-124.

Chapitres dans des ouvrages collectifs

♦ Ghis Malfilatre Marie, « La réparation du risque radio-induit en France. De la création précoce du tableau n°6 des maladies professionnelles à son blocage autour de l’enjeu de la mesure des doses », in Catherine Cavalin, Emmanuel Henry, Jean-Noël Jouzel et Jérôme Pélisse (dir.), Cent ans de sous-reconnaissance des maladies professionnelles (1919-2019), Presses des Mines, 2021 (à paraître).

♦ Ghis Malfilatre Marie, « Nucléaire et santé au travail », Encyclopédie pour une histoire nouvelle de l'Europe [en ligne], mis en ligne le 27 février 2020, [https://ehne.fr/node/2754].

♦ Ghis Malfilatre Marie, « L’enquête comme expérience de décloisonnement. Comment le problème du travail nucléaire est devenu public au Commissariat à l’énergie atomique dans les années 1970 », in Jean Bernard, Claire Edey-Gamassou, Arnaud Mias et Emmanuel Renault (dir.), L’interdisciplinarité au travail. Du travail interdisciplinaire à la transformation du travail, Presses de l’Université Paris Nanterre, 2019

♦ Ghis Malfilatre Marie, avec Philippe Billard, syndicaliste et salarié sous-traitant, « Sous-traitance des risques : la maintenance de l’industrie nucléaire », in Annie Thébaud-Mony et al. (dir.), Les risques du travail. Pour ne pas perdre sa vie à la gagner, Paris, La Découverte, 2015.

Recensions

♦ Ghis Malfilatre Marie, « Jean-Noël Jouzel, Pesticides. Comment ignorer ce que l’on sait, Paris, Presses de Sciences Po, 2019 », Revue française de sociologie, Vol. 63 – n°3, 2020.

♦ Ghis Malfilatre Marie, « Yannick Barthe, Les retombées du passé. Le paradoxe de la victime, Paris, Le Seuil, 2017 », Revue française de sociologie, Vol. 59 – n°2, 2018.

♦ Ghis Malfilatre Marie, « Gabrielle Hecht, Uranium africain. Une histoire globale, Paris, Le Seuil, 2016 », Ecologie & politique, 2016, n° 53, p. 204-207.

♦ Ghis Malfilatre Marie, «Sezin Topçu, La France nucléaire. L’art de gouverner une technologie contestée , Paris, Le Seuil, 2013 »,Gouvernement et action publique, 2014, Vol. 2, p. 137-141.

♦ Ghis Malfilatre Marie, « Pierre Fournier, Travailler dans le nucléaire. Enquête au cœur d'un site à risques, Paris, Armand Colin, 2012 », Mouvements, 2012, n° 71, p. 139-146.

Organisation de manifestations scientifiques

♦ Membre du comité scientifique du colloque « De l’emploi au lieu de vie. Quelles mobilisations contres les risques professionnels et environnementaux ? », en partenariat avec l’Association des anciens verriers de Givors, et animation de l’atelier « Conditions, organisation et précarisations du travail : quelles conséquences sur la santé et sur l’environnement ? » avec Michèle Dupré et Vincent Jacquemond, Givors, 15-16 novembre 2019.

♦ Co-organisatrice de la journée d’étude « Santé environnementale, santé au travail : quelles inclusions, quelles exclusions ? », avec Renaud Bécot et Anne Marchand, en partenariat avec le Réseau jeunes chercheurs en santé au travail (RJCTS), Paris, 29 juin 2016.

♦ Co-organisatrice du colloque international « Croisades privées et problèmes publics. L’héritage sociologique de Joseph Gusfield » avec Stève Bernardin, Lucie Bonnet, Edouard Gardella, Vincent Gayon, Brice Laurent, Benjamin Lemoine, Paris Paris-Dauphine, nov. 2015.

♦ Co-organisatrice des secondes Rencontres Annuelles d’Ethnographie de l’EHESS et, à cette occasion, co-organisatrice avec Perrine Poupin de l’atelier « Ethnographie des problèmes publics. La question des troubles récalcitrants », Paris, 14 et 15 octobre 2015.

♦ Organisation d’un séminaire doctoral avec Gaspard Lion, Adeline Perrot et Isabelle Zinn « L’enquête ethnographique : observer, décrire et comprendre », EHESS, 2012-2013.

Communications

Colloques et Congrès

♦ « The acceptable risks of nuclear work. Historical sociology of a transnational policy », 15ème Congrès de l'AFSP, ST 75 « Mobilisations transnationales des milieux économiques », Bordeaux, juillet 2019.

♦ « Usages, arènes, enjeux autour du tableau 6 sur les rayonnements ionisants », colloque « Cent ans de sous-reconnaissance des maladies professionnelles (1910-2019) », Sciences Po Paris, juin 2019.

♦ « Fortune et limites de la politisation de la santé au travail. Du problème des conditions de travail à la Hague à celui du "tout nucléaire" », 4ème colloque international du DIM GESTES, CNAM-INETOP, Paris, 21-22 septembre 2017.

♦ Avec Mikaël Chambru, « Lorsque salariés de l’atome et opposants au nucléaire se mobilisent autour d’un même problème : le cas de la santé au travail », colloque Penser l’émancipation, Bruxelles, janvier 2016.

Journées d'études

♦ « Mises en cause des risques du travail nucléaire à EDF. De la problématisation experte à la normalisation provisoire », journée d’étude de l’axe Risques urbains et environnementaux du LATTS, « Aux frontières du risque : ajustements techniques et démarcations professionnelles », Université Paris-Est Marne-la-Vallée, 29 novembre 2018.

♦ « Comment les risques du travail nucléaire sont devenus publics. Dynamique autour de la Hague (1968-1981) », journée d’études « Nuisances industrielles dans et hors l’entreprise », MSH-Paris, 20 avril 2017.

♦ « Santé sous-traitée et mobilisations de travailleurs dans l'industrie nucléaire française », journées d’études « Le nucléaire et sa critique, de Tchernobyl à Fukushima », Université Paris Diderot, 26 et 27 septembre 2014.

♦ « Sécurité au travail, sûreté nucléaire et exigences productives. Sous-traitance nucléaire et mobilisations syndicales », journée d’études « L’environnement des travailleurs », EHESS, Paris, 26 juin 2013.

Interventions dans des séminaires de recherche

♦ « From occupational health to nuclear safety: A study of the ongoing controversy surrounding subcontracting and precarity at work in the French nuclear industry », séminaire du « Program in History & Philosophy of Science », Stanford, 5 mars 2020 ;

♦ « Energie nucléaire et santé au travail. Ethnographie historique d’un devenir public impossible », séminaire d’« Histoire et philosophie des sciences » animé par Mathias Girel, ENS, 7 novembre 2019 ;

♦ Avec Judith Wolf et Léa Prost, « Quand la santé au travail soulève des enjeux de santé environnementale », séminaire « Qu'avons-nous fait du soleil ? Histoire environnementale de l'énergie et des nuisances industrielles », organisé par Renaud Bécot et Geneviève Massard-Guilbaud, 10 mai 2019.

♦ « Problématisation des risques du travail nucléaire et logiques de confinement : contribution pragmatiste à l'approche d'un problème public », séminaire « Pragmatisme et conflictualité. La critique des pouvoirs en régime de controverse », animé par Francis Chateauraynaud et Jean-Michel Fourniau, EHESS, Paris, 19 avril 2019 ;

♦ Avec Julie Primerano, « Définir les maux du travail : trajectoires d'enquête et pratiques de catégorisation », séminaire « Trajectoires de Santé », Laboratoire PACTE, Grenoble, 11 janvier 2019 ;

♦ « Les sciences sociales face au problème des faibles doses de radioactivité », séminaire « Sciences, sociétés et communication » animé par Mikaël Chambru, MSH de Grenoble, 5 novembre 2018 ;

♦ « Se réaliser victime du travail dans l’industrie nucléaire. Mobilisation pour la (re)connaissance des maladies professionnelles radio-induites », séminaire « Risques et réparations » animé par Janine Barbot et Laura Centemeri, EHESS, Paris, 21 mars 2018 ;

♦ «"Condamnés à réussir", un film devenu mouvement », séminaire « Caméras politiques : un cinéma des problèmes publics », EHESS, Paris, 15 décembre 2016 ;

♦ Avec Anne Marchand, « La santé des salariés de l’industrie nucléaire. Emergence et reconfinement d’un problème à multiples facettes entre deux Mai (1968-1981) », séminaire Pratiques, travail, organisation (PRATO), EHESS, Paris, avril 2016 ;

♦ « Santé au travail et environnement. Le cas des mobilisations de travailleurs de l’industrie nucléaire », Séminaire résidentiel de l’Institut Marcel Mauss (EHESS) « La nature et l’environnement au prisme des sciences sociales », Sermizelles, 23-26 septembre 2015 ;

♦ « Ethnographie historique d’un événement catalyseur du problème de la santé au travail dans l'industrie nucléaire : l'émission "La Marche du siècle" et ses coulisses », séminaire « Pratique de l’ethnographie » animé par Daniel Cefaï, EHESS, Paris, décembre 2014 ;

♦ « De la souffrance des agents EDF à la santé des sous-traitants. Éléments pour l’étude d’une mobilisation improbable », séminaire « Maladies industrielles et mobilisations collectives » animé par Pascal Marichalar et Laure Pitti, EHESS, Paris, juin 2014 ;

♦ « Se reconstituer un "chez soi" en déplacement professionnel. Entre la revendication d’un mode de vie et la contrainte de la mobilité géographique », séminaire « Logement », ENS, Paris, mars 2014.

Enquêtes collectives en cours

► Depuis septembre 2019, coordination de l’enquête « Juger l’incertain. Étude d’un dispositif d’évaluation des maux du travail », avec Rémy Ponge, sociologue post-doctorant (IRIS-EHESS-GISCOP 84). Cette enquête, qui bénéficie du financement « Amorçage » du GESTES, porte sur le système complémentaire de reconnaissance des maladies professionnelles. Ce projet entend éclairer le fonctionnement de cette arène discrète d’accès au droit à la réparation des maladies professionnelles et les processus de mise en (in)visibilité des effets du travail sur la santé. Il s’intéresse également à la manière dont les services de l’Etat repèrent et prennent en charge le problème des inégalités de traitement entre requérants au sein de ce dispositif.

► Participation à l’enquête permanente du Groupement d’intérêt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle dans le Vaucluse (GISCOP 84). Basé au sein du Centre hospitalier d’Avignon (CHA), le GISCOP 84 est un projet pluridisciplinaire sur les activités de travail exposées aux cancérogènes, la reconnaissance en maladie professionnelle et la prévention des cancers hématologiques dans la région d’Avignon. A l’origine de cette recherche se trouve l’alerte lancée par des médecins du CHA et des médecins de ville devant l’augmentation des nouveaux cas d’hémopathies malignes dans cette région depuis dix ans. En réponse à cette alerte, un collectif pluridisciplinaire constitué de l’équipe médico-sociale de l’hôpital, de médecins de ville, de médecins du travail, de toxicologues et de chercheurs en sciences sociales s’est constitué pour mettre en place une enquête permanente. S’inscrivant dans une démarche interdisciplinaire avec l’équipe médicale et médico-sociale de l’hôpital, ma contribution au GISCOP 84 se concentre sur le volet nucléaire avec une recherche sur l’évolution de la reconnaissance et de la réparation des pathologies radio-induites.

► Collaboration à l’enquête « Travailler dans le secteur nucléaire militaire. Étude exploratoire de parcours dans le cadre du dispositif de suivi post-professionnel- TNP post-professionnel », dirigée par Jorge Munoz (Université Bretagne Occidentale).

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